Fleurs du Firdaws
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Fleurs du Firdaws

Au Nom d'Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux As-Salamou 'Alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou Louange a Allah, le créateur de toutes choses, maitre de l'univers qui s'est installé Lui même sur le trône Louange a Allah
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexionCritiques du livre de Abu hamid al ghazali. <!-- Debut bouton de vote - Root-top
Sujets similaires
halal en danger, hallal viande
Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Derniers sujets
» j'ai lu
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 5 Avr - 17:27 par Malika

» ils ont dit
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptySam 1 Aoû - 20:30 par Malika

» heure des prière selon l'observation du ciel
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMer 17 Juin - 19:32 par Mahdiya

»  Inspirations de Mouhamed CHÄARAOUI qu’ALLAH Jalâ wa 3ala lui Accorde Sa miséri
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 12 Mai - 14:35 par Malika

» photographier vos articles
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 24 Mar - 17:15 par Malika

» écouter/lire tafsir/traduire/apprendre/ choisir le récitateur/diffuser le Coran
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyVen 6 Fév - 11:28 par Malika

» Muhammad le prophète d'amour, les brises de sa compassion
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 3 Fév - 13:16 par Oum Umar

» sélections ( rappels/spiritualités...)
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 3 Fév - 13:09 par Oum Umar

» qui est vraiment tariq ramadan ?
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyDim 25 Jan - 21:24 par Mahdiya

» Jean ROCHETTE parle de Charlie
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyJeu 8 Jan - 13:30 par Malika

» importance de la douceur, l'ouverture et de la proximité en Islam
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyDim 4 Jan - 9:40 par Oum Umar

» une belle manière de s'adresser à ALLAH Jalâ wa 3ala
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyDim 4 Jan - 9:35 par Oum Umar

» les maladies invisibles
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 16 Déc - 13:23 par Oum Umar

» histoire qui fait grandir (copiée de j'apprendmavie)
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 16 Déc - 13:20 par Oum Umar

» la vraie gentillesse
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyMar 16 Déc - 13:17 par Oum Umar

Partenaires
Rue Du fric, jeu d'immobilier multijoueur
Top sites bismillah
Référencement des sites islamiques
meilleurs sites islamiques
<data:blog.pageTitle/>
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Mahdiya
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!
Mahdiya


Date d'inscription : 11/03/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyDim 23 Déc - 13:25


bismillahi

Salam aleyk
Abu Hamid Al ghazali est un auteur don j'aime beaucoup les livres ou plutôt le livre.

Mais les savants on mis en garde contre certaines erreur qu'il a commises dans son ouvrage.

Néanmoins un savant précise que le livre comporte beaucoups de bien, mais pour ne pas s'égarer il est utile de connaître les erreurs qu'il contient voici donc ce que disent les savants à son sujet :


Les erreurs dans les livres de l'Imam al Ghazali

Les erreurs dans les livres de l'Imam al Ghazali (Abu Hamid), et la mise en garde des savants de toutes époques.

Extraits de « Ihya Ulum Din chez les savants et historiens » de ‘Ali Al-Halabi


Ibn Al-Jawzi a dit dans « Al-Muntazim » (9/169-170 ) : « Il ( Ghazali) a commencé à écrire son livre Al-Ihya dans Al-Quds et la finit à Damas, cependant il l’a écrit selon la façon des soufis et n’a pas respecté les règles de Fiqh...Vraiment, la raison du fait qu’il s’est détourné des exigences du Fiqh dans ce qu’il cite est qu’il a accompagné les soufis et qu’il considère leur condition comme un but à atteindre...Il a mentionné dans son livre Al-Ihya beaucoup de Hadiths faibles et fabriqués, et cela à cause de sa science insuffisante des narrations, si seulement il les avait soumis à l’examen de ceux qui savent, mais plutôt il les a rapporté comme quelqu’un qui rassemble du bois la nuit. »


Ibn Al-Jawzi a aussi dit dans « Minhaj Al-Qasidin » ( p3 du Moukhtassar) : « Saches que le livre Al-Ihya contient des choses dangereuses connues seulement des savants, et la moins dangereuse est la mention de Hadiths sans bases, fabriqués, et des choses qui remontent jusqu’aux Sahabas ( Mawquf) qu’il ( Ghazali) relate comme venant du Prophète (Sallallahou 'alayhi wa Sallam), et il les a seulement rapporté comme il les a trouvé, non qu’il les a inventés. Et il est interdit d’adorer Allah utilisant des Hadiths fabriqués, ni par des mots inventés. Comment peut-on faire des prières du jour et de la nuit alors que le Messager d’Allah (Sallallahou 'alayhi wa Sallam) n’a pas dit un mot de cela ? Comment peut-on permettre à son esprit d’être envahit par le discours des soufis qu’il a rassemblé et encourager à appliquer, d’une telle manière qu’on ne peut plus les compter ? »


Ibn Taymiyyah dit dans « Dar Ta‘arudul ‘Aql wan-Naql » (5/347), en citant un passage de Ihya ( parole de Ghazali) : Un groupe extrapolent ce qui est relié aux attributs d’Allah et délaissent ce qui attrait à l’au-delà sur le sens littéral, et interdisent son interprétation. Ce sont les Ash’arites…Les Mu’tazilah vont plus loin en extrapolant l’être d’Allah, Son Ecoute et Sa Vue, et aussi le fait de le voir et le Mi’raj et qu’Il n’est pas un corps. Ils extrapolent la punition de la tombe, la balance, et le Pont, et un grand nombre de choses lié à l’au-delà, mais ils sont d’accord sur l’entrée des corps au paradis et ses bienfaits. » ( Ibn Taymiyah note que les Mu’tazilites de Bagdad nient cela, et non ceux de Basrah )


Abu Hamid dit : « Les philosophes vont encore plus loin en interpolant l’au-delà expliquant que cela se réfère aux états de l’esprit et de l’âme et aux goûts de l’esprit ».


« Et ils sont ceux qui sont allés trop loin dans l’interprétation, et la limite correcte pour l’interprétation est entre les deux et c’est claire et obscur. Nul ne peut atteindre cela, sauf ceux qui y sont guidés, ceux qui comprennent les choses par lumière divine, non par ce qu’ils entendent ( narrations). Ensuite, le chemin vers les secrets des affaires leur est révélé, et ils regardent ce qui est rapporté et ses mots, et ce qu’ils voient avec la lumière de la certitude, ils l’acceptent, et ce qui s’y oppose, il l’interprète. En ce qui concerne celui qui prend toutes ces choses de ce qui rapporté ( Quran et Hadith), il ne peut avancer d’un pas. »


Je ( Ibn Taymiyyah) dis, cette parole signifie que rien ne peut être obtenu des narrations du Messager (Sallallahou 'alayhi wa Sallam) sur les sujets de la science, mais plutôt chaque individu atteint ce qu’il obtient par une illumination divine, lumière et science caché ! Ce sont deux principes de l’apostasie, puisque tout possesseur d’illuminations, s’il ne juge pas cela selon le Livre et la Sunnah, il entre dans l’égarement. »


Adh-Dhahabi a dit dans « Siyar A’lam An-Nubala » (19/339) : « En ce qui concerne « Al-Ihya », il contient un grand nombre de Hadiths sans base. Il y aurait eu du bien dedans si seulement il n’y avait pas dedans les manières, voies et ascétisme des philosophes et soufis égarés…Faites attention à la voie des philosophes adorateurs, de la manière des gens des nombres, de la faim des moines, de l’inconscience des compagnons de l’isolement, car tout le bien réside dans la voie libérale et droite. »


Dans « Mizan ul I’tidal » ( 1/431) dans la biographie de Al-Harith Al-Muhasibi, et après avoir cité l’interdiction émise par Abu Zur’ah de livre les livres de Harith, Adh-Dhahabi dit : « Que serait-il voyait les livres de Abu Hamid ( Al-Ghazali) At-Tusi sur cela ! »


As-Subki dit après les propos critiquant Ghazali de Al-Maziri : « Ceux qui l’ont précédé en mentionnant de telles remarques, parmi les savants Maliki, sont Abul Walid At-Tartushi. Ainsi, il mentionne dans sa lettre à Ibn Mudhafar ; « En ce qui concerne ce que tu as mentionné sur Ghazali, j’ai rencontré la personne et lui ai parlé. Je l’ai trouvé étant une personne de science. Ses vertus atteignaient une haute position et la qualité de son intelligence, compréhension et applications des branches de la science étaient rassemblés chez lui durant une grande période de sa vie. Ensuite il montra un abandon de la méthodologie des savants et s’engagea sur la voie des travailleurs idiots. Ensuite il accepta le soufisme et abandonna la science et ses adhérents. Au lieu de cela sur la science des visions spirituelles, des convictions du cœur et illusions du Diable. Il mélangea cela avec visions philosophiques et allégories symboliques. Cela le poussa à attaquer les savants et prêcheurs. Il continua à s’éloigner de la religion. Lorsqu'il travailla sur le livre Al-Ihya, il voulait parler des de différents états de l’esprit et du corps et il ne comprenait rien ni ne possédait la science de ces choses. Il se trompa et rempli son livre de narrations fabriquées. » [ Tabaqat Ash-Shafi’yah de Subki ( 6/243) ]


Dans la suite de la lettre, At-Turtushi dit : « Il remplit son livre de mensonges sur le Prophète (Sallallahou 'alayhi wa Sallam), et je ne connais pas un livre sue la terre qui attribut plus de mensonges au Prophète (Sallallahou 'alayhi wa Sallam) que celui-ci ! Il le façonna avec les opinions des philosophes et croyances tenues dans Rasa’il Ikhwanis-Suffa. Ils ( Ikhwan Suffa) sont des gens qui considèrent la prophétie comme un niveau que l’on peut atteindre, et le Prophète (Sallallahou 'alayhi wa Sallam) selon leur opinion n’est pas plus qu’une noble personne possédant des caractères excellents et évitant ce qui est ignoble, contrôlant son âme jusqu’à la maîtriser afin qu’elle ne soit pas soumise aux passions, ni aux mauvaises manières, et ensuite il contrôla la nature ce ces caractères….


Allah a honoré l’Islam et a rendu ses preuves claires et établit ses signes manifestes, a coupé les excuses de la création avec ces preuves claires et signes décisifs qui percent le cerveau. Celui qui recherche à aider la religion de l’Islam avec les opinions des philosophes et les points de vues des gens de la logique est semblable à celui qui veut purifier l’eau avec de l’urine ! !


Il ( Ghazali) parle de choses qui causent l’intrigue et l’illumination, qui éveillent le désir et conduit à l’impatience, et lorsque l’âme désire cela, il dit : « Cela fait partit des choses cachées, et il n’est pas permis de les écrire dans un livre » ou il dit : « Cela fait partie des secrets du Qadr ( destin) dont il est interdit de s’enquérir ». Ceci est la pratique des Batiniyyah et des gens qui ont des doutes et suspicions concernant la religion d’Allah, qui profitent de ce qui est présent et préoccupent l’âme de ce qui ne l’est pas, causant des troubles dans les croyances du cœur et affaiblit ce sur quoi la Jama’ah est unit.


Ainsi, si une personne croit fermement en ce qui est écrit dans son livre, le fait qu’elle devienne kafir n’est pas improbable, et si elle ne croit pas en cela, combien sera-elle quand même égarée !


En ce qui concerne ce que j’ai mentionné par le fait de le détruire par le feu, s’il ( le livre) est laissé, il se répandra parmi les gens, et parmi ceux qui ne connaissent pas le poison mortel qu’il contient, et il est à craindre que les gens ne croient à la justesse de l’égarement contenu. Donc il fut brûlé par analogie avec les copies du Quran que les Compagnons ont brûlé…


Je me suis décidé à en enlever toutes les erreurs, les rendre claires et les pointer une à une, et il y a dans le reste du livre une provision pour nos frères musulmans et les gens pieux. La plupart de ceux qui tombe amoureux de ce livre sont des gens de bien, mais qui n’ont aucune idée de ce qu’exige l’intelligence et des principes de la religion, ni ils ne comprennent les sujets sur la croyance en Allah et la vérité sur les Attributs. »


Al-Wansharishi dit : « Ibn Al-Qattan dit : lorsque le livre Ihya ‘Ulum Din arriva à Cordoue, les gens protestèrent contre ce livre. Beaucoup se plaignait de son contenu, spécialement le juge Ibn Ahmadayn, qui le détestait. Cela arrivait à un point ou il était sur le point de déclarer son auteur de mécréant. Il demanda au Sultan de prendre des mesures. Celui-ci convoqua les savants et ils s’accordèrent à brûler ce livre. Ainsi, ‘Ali Ibn Yusuf ordonna que les livres soient rassemblés, selon les décrets juridiques. Ainsi il fut brûlé à Cordoue à la porte ouest dans le jardin de la mosquée après être aspergé d’huile. Un groupe de personnes éminentes furent présentes durant l’autodafé, et des instructions furent envoyées pour le brêler à travers le pays. Cet autodafé se poursuivit sur les terres du Maroc à cette époque. » [al-Mi‘yaarul-Maghrib (12/185)]


Adh-Dhahabi dit : « ‘Ali Ibn Yusuf était le commandant des musulmans et le chef du Maroc. Il tendait vers la justice, la pratique de la religion, l’adoration d’Allah, une bonne conscience et un respect profond pour les savants, et une haine pour le Kalam et ce qui le pratiquaient. Lorsque les livres de Abu Hamid ( Ghazali) lui parvinrent, il ordonna de les brûler et était très dur sur ce sujet ».


Shaykh Mahmud Al-Alusi dit dans le livre « Ghayatul-Amani » (2/369.370), après avoir cité des erreurs de Ihya : « Quelqu’un m’a mentionné Ihya Ulum Din et l’a loué considérablement, et lui donna toutes sortes de bienfaits, alors je lui dis qu’il contient des Hadiths fabriqués, des questions philosophiques en dehors de la Shari’ah et des opinions totalement contre la Sunnah du Prophète (Sallallahou 'alayhi wa Sallam), c’est pourquoi les savants dignes de confiance ne donnent aucune importance à son livre, à tel point que certains ont écrits des livres pour y expliquer l’état des Hadiths. Alors il me regarda avec défiance et son âme mauvaise semblait presque passée, et il me dit : « Comment pouvez-vous dire cela, alors que Zubaydi en a écrit une explication, en a vérifié les Hadiths et expliqué ses secrets . ?» Alors je lui ai dis : « Az-Zubaydi n’est pas un savant de ce domaine, ni un spécialiste de cette science, mais plutôt, il a de la science du langage et des sciences associées, donc ce qu’il dit concernant la science du Hadith n’a pas de valeur. De plus, c’est un adorateur fanatique des tombeaux, qui a appelé les autres à leur Bid’a. Lorsqu’il entendit cela, il fit demi-tour et partit sans tenir compte de ce que je lui avais dit , alors je dis : « Les travailleurs me viennent de leur mines, et ce n’est pas de ma faute si le bétail ne comprend pas ». La parole de vérité en ces jours est très lourde pour ceux qui écoutent, spécialement pour les égarés et innovateurs.. »


Exemple du contenu du livre « Ihya ‘Ulum Ud-Din », tiré du livre de Dr Saleh as-Saleh dans son commentaire de « Fassl fi Zamm al-Hawa » de Ibn Al-Qayem


Al-Ghazali rapporte que Al-Junayd a dit : « Les amis d’Allah, ceux qui sont ravis par Sa présence disent certaines choses dans leurs propos et durant leurs conversations secrètes dans leur solitude, qui sont considérés comme du Kufr par Al-‘Ammah ( les gens normaux de la foule). » [ « Ihya » V 4 p 341 ]


Al-Ghazali rapporte aussi que Sahl At-Tustari ( mort 283/896) a dit : « Les savants ont trois sortes de sciences ; une science extérieure ( ou apparente) qu’il offre aux gens du Thahir ( littéral, ici cela signifie science de la Shari’a pour les gens normaux), une science Batini ( cachée) qu’il ne peut transmettre si ce n’est à ses propres gens, et une science exclusivement entre lui et Allah qu’il ne livre à personne. » [ « Ihya » V 1 p 100 ]


Selon Al-Ghazali : Quelque uns d’eux ( soufis) ont dit : Il y a un secret dans Ar-Rububiyah ( la Seigneurie d’Allah), s’il est révélé, la Prophétie serait annulée ; et la Prophétie a un secret, s’il était révélé, la science serait nulle, et il y a un secret connu des savants qui ont la connaissance d’Allah, s’ils la révélaient, les lois s’annuleraient. » [ « Ihya » V 1 p 100 ]


Al-Ghazali relate que Junayd a dit : « Je n’aime pas que le soufi écrive et lise, car cela le rendra concentré sur cela... » [ « Ihya » V 4 p 239 ]


Al-Ghazali a dit : « L’existence de toutes choses dans le monde revient à l’illumination des lumières de la pouvoir, et tout ce qui est en dehors d’Allah n’est qu’une marque des influences de Son Pouvoir, priver de la capacité à subsister par soi-même, n’étant que par Son existence... »


Ensuite, vient la bombe explosive : « Donc, le sens de Ar-Rouboubiyyah est de distinguer Allah comme la seule existence, et ceci est la perfection. Et toute personne aime naturellement avoir la perfection pour soi-même. C’est pourquoi quelques maîtres spirituels parmi les soufis ont dit : « Il n’y a pas un homme sans qu’il n’ait dans son Batin ( intérieur) l’affirmation que Fir’awn a dit dans sa parole : « Je suis votre seigneur le très haut », mais il ne trouve pas de moyen de l’exprimer ». » [ « Ihya » V 3 p 281 ]


Il dit : « Le Tahwid sincère est que seul Allah doit être vu dans toute chose. » [ « Ihya » V 1 p 288 ]


Abu Yezid se décrit comme transporté par Allah aux cieux et qu’on lui a montré tout ce qu’il y a des Al-Jinnan ( sing Jannah) jusqu’au Trône. Alors Il a fait tenir devant Lui et lui a dit : « Demande-Moi quelque chose que tu as vu et je te l’accorderai. » J’ai dit : « Mon Maître ! Je n’ai rien vu que j’aime pour Te le demander. » Il a dit : Vraiment, tu es Mon ‘Abd ( serviteur), vraiment tu ne M’adores que pour Moi » [ « Ihya » V 4 p 356 ]


Al-Ghazali a dit : « Parmi les Awliyyah d’Allah, il y a ceux à qui la Ka’bah rend visite et fait Tawaf autour d’eux, comme ont témoigné certaines personnes du Kashf. » [ « Ihya » V 1 p 269, pas besoin de commentaires ]


Al-Ghazali explique que la compréhension parfaite de « La ilaha Illa Allah » est : « De ne rien voir en dehors d’Allah », et que cela représente « l’état parfait du Tahwid ». Il se réfère à un état de « Tahwid », « témoigné par les sincères et que les soufis appellent Al-Fana’ ( annihilation) dans le Tahwid », comme un état dans lequel « Seulement un ( Allah ) est vu dans toute l’existence. » Al-Ghazali souligne que l’objectif principal du Tahwid est de voir : « Al-Kull ( le tout), pas comme Kathir ( plusieurs), mais comme un » et que cela représente l’objectif de la science connu comme le Kashf, et que « les secrets de la science ne doivent pas être enregistrés dans les livres. »


Il définit le Mushrik comme celui « qui affirme l’existence d’une existence en dehors de celle d’Allah » et que Allah est : « Le témoin et le témoigné, l’aimant et l’aimé, Il est le Shakir ( celui qui remercie) et Le Mashkour ( celui qui mérite le remerciement) » [ « Ihya » V 1 p 288, V 4 p 86-87 et p 245-247 ]


Voici un soufi qui affirme que regarder son Shaykh est plus bénéfique que voir Allah. Abu Tourab dit à un ami : « Ah si tu voyais Abu Yezid Al-Bastami » et l’autre de répliquer : « Il y a autre chose qui m’occupe. J’ai vu Allah Le Très Haut et sa vue m’a suffi de Abu Yezid ». Abu Tourab s’exclama : « Tu t’enorgueillis d’avoir vu Allah ! Si tu avais vu Abu Yezid une seule fois, ce serait plus profitable pour toi que de voir Allah 70 fois ». Puis Al-Ghazali de dire : « Il n’incombe pas au croyant de nier ce genre de révélation ». [ Résumé de « Ihya ‘ulum-Din » de Al-Ghazali (4/356) ]


Voici les effets de ces livres sur soufis adorateurs des morts qui puisent leur preuve chez Ghazali


Extraits du livre « Le retour de Jésus », éditions Iqra, par Didier Ali Hamoneau :


P 156 : il cite Ad-Durr Al-Fakhira ( la perle précieuse) de Ghazali : « Quant aux saints, il y en a parmi eux qui n'ont point encore été appelés à renoncer à leur mission terrestre /…/ Ceux d’entre les morts qui errent sur la terre entourent le mourant au moment de leur dernier soupir et remplissent les maisons au point qu’elles deviennent trop étroites pour les contenir tous. Parfois, il arrive que le mourant s’aperçoive de leur présence : il les voit et les distingue /…/Ces prérogatives qui se rattachent au monde appelé malakut, ne sont accordées qu’aux hommes généreux et nobles. »


( Ali Hamoneau ajoute) : les demandes d’intercession auprès du prophète (Sallallahou 'alayhi wa Sallam) et des saints sont donc admises, leur de leur première vie, comme dans leur deuxième.


( En note en bas : Hamoneau ajoute : La plupart des ésotéristes affirment au contraire que l’intercession du prophète n’aura lieu qu’au jugement dernier)


P 152 : Hamoneau cite Ghazali, « Al-Munqid min Ad-Dalal » : « Dès le début ( des stades mystiques), c’est le commencement des révélations et des visions. En état de veille, les mystiques contemplent les Anges et les esprits des Prophètes, ils entendent leur voix et profitent de leurs conseils ( erreur et délivrance, Ch 4 p 101, traduction de Farid Jabre)


N.B : il est prouvé que sur son lit de mort, Imam Ghazali a dit qu’il meurt avec le Sahih Bukhari sur sa poitrine, montrant qu’il a choisi la Sunnah et la voie du Hadith et s’est repenti de son ancienne voie, nous invoquons Allah pour lui pardonner ses erreurs, mais le but est de mettre en garde contre ses écrits afin de protéger la Ummah


Dernière édition par Mahdiya le Dim 23 Déc - 13:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mahdiya
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!
Mahdiya


Date d'inscription : 11/03/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyDim 23 Déc - 13:37

bismillahi

Salam aleyk

Néanmoins il ne faut pas oublier que de nombreux savants on dits beaucoup de bien à propos de ihya ulum ad din le livre de al ghazali.

D'ailleurs c'edst dans l'optique de permettre l'accès au bien qu'il contient que l'imam al-subki à recensé les hadiths faibles et mauvais cité dans le livre de abu hamid al ghazali. ses hadith sont recensé dans le livre : Tabaqât Ush Shâfi'iyyah

Je n'est pas trouvé sur internet ce livre traduis en français mais il dois se trouver en arabe plus facilement et je pênse qu'il serait intéressant de l'avoir lorsqu'une personne lis ihya ulum ad dinn afin d'en avoir un regards plus avertis incha'Allah.

abu hamid al ghazali avait consciencve de sa faiblesse dans le hadith et il à vécu à une époque où les sources étaient peu vérifiées :

Sheikh Ibn Taymiyah et Ibn Al-Qayyim affirmaient : « La marchandise d’Al-Ghazâli en matière de Hadith est très peu de choses ». Mais n’est-ce pas l’Imâm Abû Hâmid Al-Ghazâlî qui disait lui-même : « Ma marchandise dans la science du Hadîth est peu de choses » ?

des versions commentées par des savants pour éclairer sur les erreurs existent :
Citation :
il y'a un excellent commentaire de l'Ihya fait par l'Imam Al Zabiydi "It'hafe al Sada Al Mouttaqine".

sinon le Hafid et grand savant de Hadith l'Imam Al Îraqi a traîté et épuré les hadith de l'Ihya

Revenir en haut Aller en bas
Mahdiya
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!
Mahdiya


Date d'inscription : 11/03/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyDim 23 Déc - 13:39

bismillahi

Salam aleyk

Je vous met ci dessous pour plus d'équité un areticle parlant des vertus de limam et de son ouvrage :

il y a deux choses, savoir qu'on est ignorant et puiser sa science dans les sources sûres. Et savoir qu'on est ignorant mais puiser sa science dans les sources douteuses.

voici une réponse du site islamophile à ce sujet :

Malgré le rang élevé de l’Imâm et la qualité de ses ouvrages, et de l’Ihyâ en particulier, il n’a pas échapé aux critiques, comme tous les humains, car nul n’est infaillible après le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui. Parmi les gens qui formulèrent des critiques plus ou moins sévères on peut citer l’Imâm Ibn Al-Jawzi, At-Tartushi, Al-Munîr, Yûsuf Ad-Dimashqi, Ibn As-Salâh, Burhân Ad-Din Al-Biqa`i et quelques autres.

La critique porta essentiellement sur les traditions sans fondement, les hadiths étranges ou forgés que l’Imâm a rapporté, mais aussi sur la teinture soufie de l’ouvrage. La critique fut poussée au point que certains dirent qu’ils n’ont vu un livre aussi mensonger !! Jugement qui transpire l’excès et un manque d’équité manifeste. Malheureusement, certains ignorants plein de zèle se plaisent à être aujourd’hui l’écho de ces paroles injustes et sans valeur.

Sheikh Ibn Taymiyah et Ibn Al-Qayyim affirmaient : « La marchandise d’Al-Ghazâli en matière de Hadith est très peu de choses ». Mais n’est-ce pas l’Imâm Abû Hâmid Al-Ghazâlî qui disait lui-même : « Ma marchandise dans la science du Hadîth est peu de choses » ?

Certains ont profité de cet aveu de l’Imâm pour faire de lui un ignorant du hadith ! Ceci est inexact et non fondé. Mais si l’Imâm était un océan de science en matière de jurisprudence- c’est le 2e Shafi`î - science du Credo, fondements, philosophie, sa marchandise en Hadith était relativement moindre. Toutefois, on ne peut en aucun cas le faire passer pour un ignorant du Hadith. La science du Hadith et la discipline du soufisme occupèrent les derniers jours de l’imâm Al-Ghazâli, si bien qu’Ibn `Asâkir en dit dans Tarikh Dimashq (Histoire de Damas) :

« La fin de sa vie fut consacrée au Hadith de l’Elu (Al-Mustafa) - paix et bénédiction d’Allah sur lui- à la compagnie des savants en cette science, à la lecture des deux Sahihs d’Al-Bukhari et de Muslim, qui sont les arguments de l’islam. S’il avait vécu davantage, il aurait atteint un rang supérieur dans ce domaine et en aurait terminé avec cet art. Il est hors de doute qu’il s’occupa à la fin de sa vie d’écouter les Hadiths sans avoir eu le temps de les rapporter. »

Aussi, en analysant un des précis de Fiqh de l’Imâm, intitulé Al-Wajîz (Le Concis), on s’aperçoit que l’Imâm l’étaye avec des références très précises dans le vocabulaire du Hadith, si bien que le juriste shaféite, l’Imâm Abû Al-Qâsim `Abd Al-Karîm Ar-Râfi`î composa un commentaire du Wajîz détaillant les références aux hadiths mentionn&eacutés par l’Imâm Al-Ghazâli, intitulant son livre : Le Précieux dans l’Explication du Concis (Al-`Azîz fî Sharh Al-Wajîz).

Dans la dernière phase de sa vie, de retour à sa vie natale, l’imâm Al-Ghazâli, approfondit sa connaissance du Hadith, sans avoir l’occasion de transmettre son savoir. Il accompagna les savants de cette noble science. Il écouta les deux Sahihs (Al-Bukhârî et Muslim) par le Hâfidh (savant-mémorisateur du Hadîth) `Umar Ar-Ru`âsi. De même il écouta Sahîh Al-Bukhârî de Abû Ismâ`îl Al-Hafsî, Sunan Abî Dawûd de la bouche du juge Abû Al-Fath Al-Hâkimî At-Tûsi...

Par ailleurs, l’Imâm dans ses ouvrages comptait énormément sur sa mémoire, pour avoir perdu ses références, après le pillage qu’il a subi par des voleurs. Ceci expliquerait aussi, le caractère manquant des références dans certaines narrations et récits.




voici ce qui est dit dans le versant positif de l'article :

Al-Ghazâlî, un océan de science
Il serait trop long de retracer les détails de son évolution depuis sa jeunesse, nous tenterons de faire cela dans la prochaine mise à jour de sa biographie in shâ’Allâh. Il convient de savoir que l’Imâm Al-Ghazâli a commencé ses études de jurisprudence dans sa ville natale Tûs, puis il partit vers d’autres villes de sa région, comme Naysabûr. Il excella en jurisprudence, dépassa ses contemporains et devint très tôt une étoile brillante faisant la fierté de ses professeurs. Il rédigea de nombreux ouvrages et épîtres de jurisprudence dont la qualité fit dire à l’un de ses professeurs : « Tu nous as enterré de notre vivant, n’eus-tu pas attendu notre mort pour le faire ? ». Il devint une référence en Fiqh, si bien qu’en rentrant à l’Ecole Nizâmiyyah, il était l’Imam du khorasân, une référence sunnite des plus grandes, le maître incontestable des juristes de l’école shafe`ites, le spécialiste de la controverse négalé, un théologien au savoir abondant et à l’esprit limpide, le philosophe encyclopédique, qui bientôt réfuta les théories philosophiques pour s’ériger non seulement comme l’Imâm du Khorasân, puis le plus brillant professeur de l’Ecole Nizâmiyyah, mais aussi comme un Argument de l’Islam et l’Imâm de Bagdad.

Si l’on veut citer des opinions contemporaines parmi les plus posées sur Al-Ghazâli on peut rapporter cette parole de l’Imâm Mohammad Mustafa Al-Marâghi, grand Imâm d’Al-Azhar entre 1935-1945 : « Si l’on cite des noms de savants l’esprit va tout droit aux branches de la science et aux sections du savoir ou ils se sont distingués ; si l’on cite Avicenne et Al-Farâbi, on pense tout de suite à deux grands philosophes. Si l’on cite Ibn `Arabi, on pense à un soufi mystique ayant fait dy mysticisme des opinions de poids. Si l’on cite Al-Bukhâri, Muslim et Ahmad, on pense à des hommes jouissant d’une grande valeur dans le domaine de la mémorisation, de la sincérité, de la délité, de la précision et de la connaissance des hommes. Mais si l’on cite Al-Ghazâli, l’idée de la ramification s’impose, si bien que l’on ne pense plus à un seul homme, mais à plusieurs, ayant chacun son propre poids et sa propre valeur. On pense à Al-Ghazâli, l’adroit fondamentaliste, à Al-Ghazâli, le libre Faqih, à Al-Ghazâli l’orateur, Imam de la Sounnah et son protecteur, à Al-Ghazâli, le sociologue avisé, expert dans les états du monde, et en pensées et aspirations secrètes, à Al-Ghazâli, le philosophe ou l’Anti-philosophe qui a dévoilé ce que la philosophie avait caché de faux sous de belles apparences, à Al-Ghazâli l’educateur et le pédagogue, à Al-Ghazâli le soufi mystique. Si vous voulez, dites que l’on pense à un homme qui est une encyclopédie pour son époque, un homme qui à la soif de tout connaître, avide de toutes les branches du savoir. »

Le professeur `Abbâs Mahmud Al-`Aqqâd souligna cette dimension encyclopédique remarquable de l’imâm Al-Ghazâli dans son livre intitule « Ana » (Moi) : « J’ai écrit sur Avicenne et Averroès, les plus grands philosophes de la langue arabe, de l’Orient a l’Occident ; reste un livre sur Al-Ghazâli, le philosophe qui lutte contre les philosophes, le Faqîh (jurisconsulte) qui donne des leçons aux Faqihs, le gnostique qui traite du monde de l’invisible. [...] Ni en Orient ni en occident personne n’est doué d’un esprit plus raisonnable, d’une raison plus claire, d’un cerveau plus puissant que ce vénérable Imam. Sans le vaste horizon vers lequel nous pousse le fait d’écrire sur lui, j’aurais commencer à rédiger sa biographie à en faire la critique avant Avicenne, Averroès et d’autres sages de l’Orient et de l’Occident. »

Mais la reconnaissance de l’Argument de l’islam Al-Ghazâli ne date pas d’hier.

L’Imâm Taqiyy Ad-Din, `Alî, Ibn As-Subki, l’ascète, le juriste, le Hafiz, l’Imâm d’Egypte et le Grand juge de Damas dont l’Imâm Adh-Dhahabi dit :

Bonheur à la Mosquée des Omeyyades lorsque s’y éleva le juge, l’océan, At-Taqî
De tous les sheikhs de l’epoque, il est le meilleur Hâfidh ; le meilleur prédicateur et juge c’est `Alî

s’exprima au sujet d’Al-Ghazâli en ces termes : "Que dire au sujet d’Al-Ghazâli et de ses bienfaits, lui dont le nom est célèbre dans le monde entier ! Quiconque connaît ses paroles, sait que l’homme est au-dessus de son nom ». (Al-Qâmous Al-Islâmi d’Ahmad `Atiyyat Allah)

Al-Manâwi dans ses Tabaqates (Classes), cita l’éloge d’Al-Ghazâli poussée à l’extrême par Al-Yâfi`i : « s’il pouvait y avoir un prophète après le prophète, ça aurait été Al-Ghazâli ».

Sheikh Abd Al-Qâdir Ibn Sheikh Abd Allâh Al-`Aydarous a fait la l’éloge de l’Ihyâ dans un livre dédié à cela, "Faire connaître aux vivants les bienfaits de l’Ihyâ" , il dit dans la préface :

« Le livre de grande valeur appelé Ihyâ `Ulum Ad-Dîn, célèbre par son effet bénéfique et par son utilité parmi tous les savants actifs, tous ceux qui suivent, sans la moindre difficulté ou le moindre obstacle, la voie de Dieu, les sheikhs connaisseurs ; livre attribué à l’Imâm Al-Ghazâli que Dieu le bénisse, le savant des savants, héritier des prophètes, Hujjat Al-Islâm (l’Argument de l’Islam), Bienfait des époques et des siècles, celui qui suit la trace des appliqués, la Lanterne des dévots et des pieux, idéal des Imams, a montré le licite et l’illicite, a orné les gens et la religion dont s’est vanté le seigneur des Envoyés que Dieu le salue et le bénisse, lui et tous les prophètes, et qu’il bénisse Al-Ghazâli et tous les autres savants appliques, pour tout ce qui a été d’un grand effet et d’une grande utilité, de valeur vénérable, sans égal dans son genre, jamais imité, qu’aucune intelligence n’a jamais dit, comprenant la législation religieuse, la méthode et le motif, révélant les mystères cachés, détaillant les secrets délicats ».

La sommité du Yémen, le juriste et walî, Isma`il Ibn Muhammad Al-Hadrami, puis Al-Yamânî, interrogé au sujet d’Al-Ghazâli et de ses écrits dit : « Muhammad Ibn `Abd Allah, que Dieu le bénisse et le salue, est le maître des Prophètes, Muhammad Ibn Idris Ash-Shâfi`i, lui, est le plus grand des Imams, Muhammad Ibn Muhammad Ibn Muhammad Al-Ghazâli est le plus grand des auteurs ».

Salâh Ad-Dîn As-Safadi (mort en 764 A.H.), le disciple d’Abû Hayyân Al-Andalusî, rapporte dans son célèbre dictionnaire biographique intitulé Al-Wâfî (i.e. Le Complet)- qui contient plus de 14000 biographies :

Mouhammad Ibn Mouhammad Ibn Mouhammad Ibn Ahmad, la Preuve de l’Islam, l’Ornement de la Foi, Abû Hâmid at-Tûsî (Al-Ghazâlî), le juriste Shaficî, était sans rival au cours de ses dernières années.

En 488, il renonça entièrement à toute sa propriété mondaine et sa fonction de professeur à Nizamiyya où il enseigna depuis 484, et suivit la voie de la renonciation et de la solitude. Il effectua un Pèlerinage, et à son retour, il dirigea ses pas en Syrie où il resta quelque temps dans la ville de Damas, donnant des conseils dans la mosquée hospice (zawiyat al-jami`) qui porte désormais son nom dans le quartier ouest. Ensuite, il voyagea à Jérusalem, s’employant énormément à l’adoration et à visiter les lieux saints. Ensuite, il se rendit en Egypte, restant quelque temps à Alexandrie...

Il retourna à Tûs sa ville natale (juste avant 492). Là-bas, il compila un certain nombre de volumes importants [parmi lesquels le Ihyâ’] avant de retouner à Naysabûr, où il était obligé de dispenser des cours à la Nizâmiyyah (499). Il abandonna immédiatement ceci et revint dans son village où il assûma la direction d’une maison de retraite (khaniqah) pour Soufis et d’une université voisine pour ceux occupés à la recherche de la connaissance. Il répartit son temps entre la récitation du Coran et dispenser des cours aux Gens du Cœur (les Soufis)...

Cette œuvre est parmi la plus noble et la plus importante, à tel point qu’il fût dit à son propos : Si tous les livres de l’Islam venaient à être perdus sauf l’Ihya’, il aurait été suffisant pour les remplacer... Ils l’accusaient d’y avoir inclu des hadiths qui n’étaient pas reconnus comme authentiques, mais une telle inclusion est permise dans les travaux d’encouragement du bien et l’interdiction du mal (at-targhib wa at-tarhib). Le livre reste toujours extrêmement important. L’Imam Fakhr Ad-Dîn Ar-Razi avait l’habitude de dire : « Ce fût comme si Allah avait rassemblé toutes les sciences sous un dôme, et les montra à Al-Ghazali, » ou quelque chose de ce genre. Il rendit l’âme... à Tabaran... la citadelle de Tûs, où il fut enterré.
La note sur Al-Ghazâlî dans cUmdat as-Sâlik précise :

"A Damas, il a vécu en retraite pendant environ dix années, engagé dans la lutte spirituelle et le souvenir d’Allah, à la fin de cette retraite, il émergea pour produire sa pièce maîtresse Ihyâ’ cUlûm ad-Dîn [La revivification des Sciences de la Religion], un classique parmi les livres des Musulmans au sujet de la constante crainte révérencielle que l’on doit avoir dans ses relations avec Allah (taqwâ), l’illumination de l’âme à travers Son obéissance y compris les niveaux de l’acquisition des croyants. L’œuvre montre comment personnellement Al-Ghazâli a perçu profondément ce qu’il a écrit, et sa magistrale réponse à plusieurs centaines de questions au sujet de la vie interne dont nul avant lui avait parlé ou résolu, ceci est une performance d’excellence soutenue qui montre l’intellect bien discipliné de son auteur et une profonde appréciation de la psychologie humaine. Il a écrit aussi presque deux cent autres oeuvres sur la théorie du gouvernement, la Loi sacrée, les réfutations des philosophes, les principes de la foi, le Soufisme, l’exégèse Coranique, la théologie scolastique et les bases de la jurisprudence Islamique."
Sheikh Abû Muhammad Al-Kâzrouni dit : « Si toutes les sciences disparaissaient, elles seraient de nouveau recomposées à partir d’Al-Ihyâ ».

Ibn Najjâr dit à son tour : « Abû Hamid est l’Imâm des Faqihs sans aucune exception, le seigneurial de la Communauté à l’unanimité, l’appliqué de son époque et le notable de son temps ».

L’Imâm Al-`Irâqi, que nous citons plus loin, dit : « Lorsque son mot fut suivi, que sa renommée se répandit fort loin, que l’on voyagea pour le rencontrer, qu’il fut obéi des gens, son âme se détourna de ce bas monde et eut la nostalgie de l’autre. Il rejeta alors le premier et s’efforça de gagner le second, moins éphémère, ainsi que les âmes pures, comme l’a si bien dit `Omar Ibn Abd Al-`Aziz : J’ai une âme qui, lorsqu’elle eut gagné ce bas monde, eut la nostalgie de l’autre. Un certain savant dit : « Je vis Al-Ghazâli, que Dieu le bénisse, à la campagne, vêtu d’un habit rapiécé et tenant à la main un bâton et un bouilloire. Je lui dis : O Imâm ! l’enseignement à Bagdad ne vaut-il pas mieux que ceci ? Il me regarda alors du coin de l’œil et dit : Lorsque la pleine lune du bonheur se leva dans le ciel de la volonté, et que les soleils du rapprochement apparurent, j’abandonnai l’amour de Layla et de Sa`da dans une demeure, et je revins au Compagnon de la première demeure... La nostalgie m’appela : Ralentis ! ce sont les demeures de ceux que tu aimes, ralentis et descends ! ».
Revenir en haut Aller en bas
Helena
Je me sent bien ici al hamdulilah
Je me sent bien ici al hamdulilah



Date d'inscription : 05/12/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyLun 7 Jan - 11:58

Assalamu 'aleikum


J'apprends quelque chose là et je suis très étonnée...

Oukhty tu parles d'"un" livre, mais as-tu lu les autres livres du même auteur? Simple question, ils sont très bien aussi mashaAllah.


Dernière édition par Helena le Lun 7 Jan - 12:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mahdiya
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!
Mahdiya


Date d'inscription : 11/03/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyLun 7 Jan - 12:05

bismillahi

Salam aleyk

Alors en fait ma soeur il n'y à qu'un livre : ihya ulum ad diin ( revification des sciences de la religion). Aujourd'hui on trouve un tas de llivre qui ne sont en fait que des chapitre de cet énorme livre en 4 tomes !

Tout ce que je dis plus haut ne viens pas de moi mais des savants. J'aime beaucoup abu hamid al ghazali, mais il y à des éloges et des critiues, j'ai donc voulu mettre les deux et mettre en garde incha'Allah contre les erreurs qu'il peut contennir malgré tout ses bienfait wa Allahu a3lem.
Revenir en haut Aller en bas
Helena
Je me sent bien ici al hamdulilah
Je me sent bien ici al hamdulilah



Date d'inscription : 05/12/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyLun 7 Jan - 12:51

Assalamu 'aleikum

Oui j'avais compris oukhty pour les erreurs, mais sinon je ne savais pas que tout ses livres étaient en fait des chapitres d'un seul livre!
La paix du coeur, la perle précieuse etc etc tout ça est en fait un seul et même livre?
Revenir en haut Aller en bas
abida388
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!



Date d'inscription : 12/04/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyLun 7 Jan - 15:21

Salam

d'après ce que j'ia compris okhti helena je pense que non la perle précieuse garde le même nom sauf qu'il existe en plusieurs livres

par exemple moi on m'avait prêté un petit livre qui était en faite une partie du livre la perle précieuse, il s'appelait la perle précieuse également

après il a bel et bien écrit d'autres livres

pour en revenir a ghasali , j'aime beaucoup ses écrits également, et comme tout homme même aussi savant soit il , il a commis des erreurs , cela n'empêche pas de prendre de lui ce qui a de bien var c'est un réel bienfait de le lire

pour les erreurs mahdiya al hamdoulilah à mis ce qu'il faut , ce qui permet donc de le lire avec un esprit critique
Revenir en haut Aller en bas
Hadjar
Je suis incollable!! insha Allah!!
Je suis incollable!! insha Allah!!
Hadjar


Date d'inscription : 17/05/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyLun 7 Jan - 19:18

bismillahi

Salam aleyk


J'entends très souvent parler de ce savant mais j'avoue que j'ai jamais ouvert un livre de lui... Quel "livre" conseillerez-vous?


Salam aleyk
Revenir en haut Aller en bas
Helena
Je me sent bien ici al hamdulilah
Je me sent bien ici al hamdulilah



Date d'inscription : 05/12/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyLun 7 Jan - 19:48

Assalamu 'aleikum

Il y'a déjà "la perle précieuse" que tu peux lire. c'est édifiant, c'est sur la vie après la mort.
Revenir en haut Aller en bas
Mahdiya
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!
Mahdiya


Date d'inscription : 11/03/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyJeu 10 Jan - 11:21

bismillahi

Salam aleyk

Non oukhty Abida tu te trompe, Helena à bien compris, la perle précieuse, le livre de la patience etc sont des chapitre de Ihya Ulum ad din le seul livre qu'il est écrit.
Revenir en haut Aller en bas
abida388
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!



Date d'inscription : 12/04/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyJeu 10 Jan - 11:47

Salam

ah ok barakAllah o fik de l'info parce que moi j'avais un petit livre appelait la perle precieuse

donc en gros il n'a fait qu'un seule livre?
Revenir en haut Aller en bas
Mahdiya
Super participante macha Allah!
Super participante macha Allah!
Mahdiya


Date d'inscription : 11/03/2010

Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. EmptyJeu 10 Jan - 12:09

bismillahi

Salam aleyk

oui et tous ceux qu'on trouve dans le commerce don la perle précieuse son des extrait. après on trouve maintenant des extrait complétés et annotés par des savants contemporain d'où un volume plus important.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty
MessageSujet: Re: Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.   Critiques du livre de Abu hamid al ghazali. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Critiques du livre de Abu hamid al ghazali.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La perle précieuse al Ghazali ( la vie future après la mort )
» Le livre qui m'a aidé
» Un livre qui me plait mashallah...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fleurs du Firdaws :: Entre soeurs :: Le Coran, la sounnah, nos pieux prédécesseurs, les savants :: Les savants-
Sauter vers: