LES règles juridiques dans la mort : droit de la femme
Question général: peut on pleurer le mort? Souvent on culpabilise une personne quand elle pleure un mort .
Le prophète (salla wa salam) a pourtant pleuré ses proches nottament son fils Ibrahim , il a dans cette circonstance cité cette phrase: « Certes l'oeuil pleure, le coeur est triste , la sépration m'afflige mais je ne dit que ce qui plait à Dieu ».
ce qui plait à Dieu signifie que la mort d'un proche même si elle est dificile ne doit pas nous détourner de Dieu. Lorsque le prophète(salla
wa salam) est mort , sa fille fatima zara la pleuré, tout comme chacun de ses compagnons. Aucune interdiction n'a été faite.
Omar ibn khattab aurait entendu du prophète(salla wa salam) qu'il vait interdit les pleure.
Aicha qui était savante et qui était celle le plus au contact du prophète a corrigé ceci en disant: « Wallah le prophète na jamais dit ceci »
ceci dit ce qui ets interdit c'est l'éxagération dans les pleures, comme l'hystérie, se taper le visage , insulter Dieu.
Ibn 'Ali rapporte du prophète (salla wa salam) : « Il ne fait pas partit de nous celui qui se tape , qui déchire ses habits et qui tient des propos d'avant l'islam »
Il faut donc se modérer dans le chagrin , pleuré sans excès et se maitriser mais le pleure est autorisé.
Le lavage du mort :
Aicha a dit: si je pouvais revenir en arrière j'aurais lavé moi le prophète(salla wa salam) Abu dawud a commenté ceci en expliquant qu'Aicha n'a eu du regret que pour une chose licite.
La femme peut dont lavé son mari .
L'imam malik dit dans un de ses livres . Qu'asma a lavé son mari abu bakr. Abu bakr a insité pour qu'elle le fasse, elle jeunait et quand il a senti qu'il était proche de la mort il lui a dit d'arrêter de jeuner pour qu'elle ai la force de le laver.
Une autre référence voir le long hadith où aicha est sortit suivre le prophète(salla wa salam) en pleine nuit quand il se rendit sur les tombes des martyrs. À la fin du hadith le prophète(salla wa salam) dit Aicha que si elle mourrait , il la laverait lui même.
Le mari peut donc aussi laver sa femme.
L'imam chafi'i l'autorise pour les deux et selon l'ensemble des savants.
L'homme peut il laver sa fille? Aucun hadith ne mentionne cette interdiction. Certains savants anciens l'ont fait.
l'imam nawawi enseigné à ses diciples que les hommes pouvaient laver les femmes qui lui étaient interdites en mariage. C'est l'avis d'autres savant comme l'imam malik.
Abu hanifa lui n'est pas d'accord mais aucune preuve tangible vont dans ce sens selon l'ensemble des savants.
Sans divergence par contre , les savants sont d'accord pour que l'homme soit autorisé de laver une fille non pubère et une femme peut laver un garçon non pubère.
Que dire pour l'homme qui moeurt dans un endroit où il n'y a aucun homme pour le laver mais que des femmes qui lui sont pas illicite au mariage? 3 avis:
-les femmes lui feront que le tayamun
-les femmes le laveront mais par dessus les habits sans regarder trop , et passer un gant au travers des habits même sur les partie intimes
-le 3 ème avis est très faible, c'est le fait de ne pas le laver du tout
L'avis majoritaire et celui de laver l'homme par dessus les habits.
La femme en état de menstrue ou la personne en état de jannaba: Il faut préciser que dans l'islam on considère pas cette femme comme le diable ou qu'elle est impure au point qu'on ne peut pas la toucher ou autre.
La majorité des savants ont autorisé à la femme en état de menstrue ou la personne en état de jannaba de laver le mort.
Quelques savants ont détesté ceci , mais pas de preuve dans la sunna et n'ont pas employé le terme haram mais detestable . Niveau juridique les deux termes sont très important , il faut bien les différencier.
L'imam nawawi l'a autorisé pour la femme réglé et la personne en état de jannaba. Seulement quelques savants l'ont donc détesté comme Hassan al basri.
L'imam malik lui ne voit pas d'inconvénient pour la femme en état de menstrue mais l'a détésté pour la personne en état de jannaba.
Cortège funéraire: suivre le cortège, faire la prière du mort
Bukhari selon oum 'atiya: Le prophète (salla wa salam nous a interdit(dans le sens déconseillé pas interdiction ferme) de suivre le cortège funéraire.
Elle précise qu'il n'a pas insité sur cette interdiction. C'est difficile de l'exprimer en français , car en arabe il y a deux termes pour l'interdiction dans ce qu'a cité oum 'atiya c'est une interdiction qui n'est pas ferme , elle est dans le sens du conseil , c'est comme si il avait dit ne fait pas sa car c'est mieux pour toi. Le prophète(salla
wa salam) n'a pas employé le terme de l'interdiction dans le sens ferme, haram, comme on pourait dire en français je t'interdit strictement de faire ceci.
Ici c'est plutot une précaution.
Les savants ont dit: que c'était recommandé pour les hommes mais détestable pour les femmes, ils n'ont pas employé le mot interdiction.
Les savants pensent que c'est parce que la femme étant un être sensible, elle pourait soit avoir du mal à se controler soit elle pourrait être trop fatigués à cause des évènements.
Très peu ont employé le terme que la femme serait une fitna dans ce cadre là.
Les savants de médine , diciple de l'imam malik ont autorisé aux femmes de suivre le cortège funéraire mais l'imam malik n'aimait pas cela surtout pour la femme jeune par peur de fitna.
L'ensemble des savants pensent donc que c'est détestable. L'imam sayidi qui a fait de nombreux livre de fiqu a mentionné que l'interdiction n'est pas claire, donc vaut mieux l'éviter cependant une femme peut ressentir le besoin de le faire pour accompagner un proche.
La prière sur le mort :
Aicha (qu'Allah l'agré) a demandé que l'on rapporte le corps de saad à la mosqué près de son appartement afin qu'elle puisse faire (dans le sens assister) la prière du mort. Certains l'ont critiqué la rendant coupable de faire une bid'a car ils disaient que le prophète(salla
wa salam) ne ramenait pas le corps à la mosqué. Aicha qui était savante leur répondit qu'ils avait pas de mémoire car le prophète (salla
wa salam) lui même avait fait la prière sur le mort à la mosquée.
La femme peut donc prier sur le mort
exemple: à la mecque lors du hajj ou omra , l'imam appel souvent les fidèles à la prière du mort , les femmes n'y sont pas interdites.
Après l'enterrement:
Aicha (qu'Allah l'agré) a dit qu'il ne fallait pas uniquement allé dans la famille du mort pour mangé.
Il faut plutot se rapeler Allah, faire des invocations, soulagé la famille...
Il existe une innovation lors du deuil que l'on appel sadaqa du mort hors ceci ne fait pas partit de l'islam , le repas du mort n'est pas une sadaqa. Pourquoi? Sadaqa veut dire nourrir un pauvre, hors dans la présentation des condoléances les personnes qui se présentent ne sont pas dans la nécessité , on ne fait donc pas une sadaqa. Le prophète(salla
wa salam) n'a jamais mentionné ceci.
On assiste trop souvent à des exès lors des condoléances , qui ne font pas partit de la sunna, comme le fait de mangé à l'éxès , de parler de tout et de rien sans rappel , de rester trop longtemps , fatiguant la famille, c'est comportementent datent de avant l'islam.
Aicha faisait le repas elle même pour la famille, elle attendait que tout le monde parte et faisait le repas pour les proches en deuil. C'était un plat spécial que le prophète(salla wa salam) a demandé de faire, la talbina. C'est du blé trempé dans du lait ,miel. C'est une sunna de faire à mangé pour la famille en deuil. Le prophète (salla wa salam) a demandé à ce qu'on fasse a mangé pour la famille de son cousin jaffar décédé. Le bon comportement de ceux qui présentent les condoléance doit d'être assisté les personne en deuil, d'insisté pour qu'ils mangent et ne pas les envahir. On fait le repas pour les personnes en deuil et non faire un repas pour les personnes qui viennent présenté les condoléances. Cela n'existe pas dans la religion.
De même pour le mariage on ne fait pas non plus sadaqa ens ervant à mangé aux invités on fait juste un repas festif tout simplement.
Aicha a insisté sur le fait de présenter les condoléances et de suite partir.
Une coutume perdure, faire un repas le 40 ème jour du décé ceci aussi est une innovation.
Présence des femmes sur les tombes:
le seul hadith qui mentionne l'interdiction est celui d'ahmad , il n'est pas reconnu authentique mais bon.
Ahmad rapporte donc du prophète (salla wa salam) : maudite soit celle qui vont tout le temps sur les tombes.
Les savants l'ont interprété , ici c'est pas le fait d'aller sur une tombe qui est interdite mais c'est d'y allé à outrance tout les jour, en faire un rituel , et au point de s'en retirer de la vie sociale.
Le fait d'aller à outrance sur la tombe peut aussi nous enlever le rappel de la mort, car on s'y habitue.
Mais la femme peut y aller de temps en temps , beaucoup de hadith en montre l'autorisation.
Hadith présent dans le sahih bukhari : un jour le prophète (salla wa salam) a vu une femme pleurer sur une tombe, il lui adit courage et patiente. La femme ne l'ayant pas reconnu lui a repondu sechement, par la suite elle s'est exusé de son comportement auprès de lui.
La prophète(salla
wa salam) n'a pas dit à cette femme que sa présence était haram , il ne l'a pas blamé mais la même réconforté. Il n'a pas non plus par la suite blamé le comportement de cette femme avec ses compagnons . Hadith dans muslim, selon aicha(qu'Allah l'agré ) le long hadith sur quand elle a suivi le prophète en pleine nuit rendent visité aux marthyrs. Dans ce hadith aicha demande au prophète(salla
wa salam) que dire comme invocation quand elle ira sur la tombe de ces marthyr. Ici encore le prophète(salla
wa salam) ne lui a pas dit non plus de ne aps y allé que c 'était interdit . L'imam hakim a dit qu'Aicha allé souvnet rendre visite sur la tombe d'un homme.
Dans muslim ce hadith authentique du prophète (salla wa salam) : « je vous avez interdit de rendre visite sur les tombes maintenant je vous l'autorise. » Cette interdiction concernait les hommes et les femmes , c'était au début de leur conversion , le prophète (salla
wa salam) voulait évité qu'ils replongent dans leur mécréance . Avant l'islam beaucoup d'association était commise sur les tombes, leur foi étant encore fragile il les a préservé.
Il existe des hadith très faible qui interdise la visite.
Si une femme moeurt avec un bébé dans le ventre qui est vivant: ibn hazm a dit: Si le bébé a dépassé 6 mois , on doit ouvrir le ventre et extraire le bébé , celui qui a laissé le bébé a tué une âme.
Ahmad chakir on doit sortir le bébé du ventre , il a précisé que sa doit être fait par quelqu'un qui s' y connait, ahmed chakir étant un contemporain il précisé une sage femme ou médecin..
A retenir : si les femmes vont sur les tombes et se jettent sur les tombes, rentrent en transe , sont hystèriques éxagèrent dans les pleures , ou y vont pour commetre l'association, alor là dans ce cas précis la visite des tombes est interdite pour ces femmes là.
La femme qui va visité la tombe doit avoir une tenue très pudique, doit être discrète, doit se recueillir en silence .
On ne doit pas désigné un jour précis pour la visite des tombes, ni y allé le vendredi ou tout jour de fête comme l'aid. Car le prophète (salla
wa salam ) a précisé que ces jour sont des jour heureux.
Le deuil: le deuil est de 3 jours, après les 3 jours on doit reprendre le cour de la vie, cela ne veut pas dire que l'on ne pleure plus que l'on est pas triste, juste que l'ont doit se reprendre en main , reprendre le cour de la vie . Pendant les 3 jour il ets donc autorisé de ne rien faire, de bien faire son deuil. Les compagnons restés 3 jours en deuil et reprenait leur vies ensuite.
Une exeption est faite pour l'épouse , elle doit rester en deuil pendant 4 mois et 10 jours quand elle perd son mari. Les juristes ont expliqué entre autre que psychologiquement la femme n'est pas apte de se remarié avant ces 4 mois.